Les grands argentiers 2013 du $ahaj marg


Huit millions de dollars de donations étrangères en 2013, à peine moins qu’en 2012, année de tous les records. Le capital financier a rapporté presque autant, soit 7 millions d’intérêts. Record de dépenses à 8 millions de dollars, avec des achats de biens fonciers et immobiliers à leur apogée.
Le capital financier d’origine étrangère des SRCM et SMSF indiennes réunies atteint désormais 60 millions de dollars, il a encore progressé de 12% en 2013.
Au palmarès des donateurs étrangers, on retrouve Madhava Reddy, son entreprise et sa fondation qui repassent en tête avec 6 millions. L’oligarque transnistrien Ilya Kazmaly et sa société offshore, champions 2012, occupe toujours la seconde place avec 590 000 $.
Quasi disparition de Kamlesh Patel, sa famille et ses officines, mais montée en puissance de quelques entrepreneurs : Shiv Kaushik et son entreprise ICCG pour 130 000 $ (en 5ème place au palmarès cumulé sur 8 ans) ou bien encore Veera Dayalan et son entreprise Master Scan pour 120 000 $ (8ème place sur 8 ans).

Au global, sur une période de 8 ans (2006-2013), les dons étrangers cumulés atteignent 40 millions de dollars, les intérêts du capital 25 millions, soit un produit total de 65 millions. Les dépenses cumulées représentent 24 millions. Le capital financier est donc passé de 19 à 60 millions en 8 ans.
Chari a réussi son pari : financer les dépenses de la Mission par les seuls intérêts du capital de sa fondation $M$F. Les donations ne sont plus indispensables, mais il a si bien réussi son pari que les dons continuent de progresser, avec 21 millions soit plus de la moitié ces 2 dernières années.

Difficile de prévoir une tendance quand 3 quarts des dons sur 8 ans reposent sur 10 personnes, 60% sur les seules épaules de Reddy et Kazmaly. La logique voudrait que les intérêts deviennent la principale source de financement, mais tant que ces gros donateurs continueront, c’est le capital financier qui s’envole, permettant des dépenses toujours plus inconsidérées.
A ce rythme, le capital financier d’origine étrangère pourrait atteindre 90 millions en 2020, avec 12 millions d’intérêts annuels, autant de dons et presque autant de dépenses…

Si l’on ajoute les capitaux indiens, les biens immobiliers et fonciers, Chari est bien à la tête d’une riche multinationale… spirituelle et/ou matérielle ?

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