Quelques enseignements à tirer de l’histoire de la SRCM au Sri Lanka



En septembre 2012, j’avais effectué une estimation du nombre d’abhyasis de la SRCM de Chari dans le monde en 2007, en proposant 3 catégories d’abhyasis : les pratiquants réguliers, les cotisants et les sympathisants.
Cette analyse avait pour effet direct de restreindre considérablement les effectifs de la Mission par rapport aux annonces officielles : 200 000 sympathisants, mais 75 000 cotisants et 25 000 pratiquants réguliers seulement, effectifs actualisés à 2012 (voir Géographie du Sahaj marg).
Les effectifs indiens constituant l’essentiel de la Mission, mon analyse reposait sur des informations issues du Centre de méditation de Chennai (l’un des plus gros centres indiens : 3% des précepteurs) et une déclaration d’ Ajay Kumar Bhatter. Ces hypothèses indiennes étaient qu’il faut compter 3 introductions pour conserver un cotisant, qu’il y a un précepteur pour 38 à 39 cotisants et que les pratiquants réguliers ne représentent pas plus de 29% des cotisants.

Aujourd’hui, Echoes of Sri Lanka de novembre 2012, un petit pays proche de l’Inde et du Tamil Nadu notamment, annonce que là-bas la SRCM enregistre environ 700 abhyasis, soit 80 pratiquants réguliers, 8 précepteurs et 4 centres. Cela nous donne 87 abhyasis par précepteur (Inde : 105 sympathisants par précepteur), mais seulement 10 pratiquants réguliers par précepteur (idem en Inde), soit 11% de pratiquants réguliers par abhyasis enregistrés (10% en Inde). Le nombre de centre est deux fois moins élevé que le nombre de précepteurs, ce qui tendrait à accréditer l’idée d’un millier de centres en Inde...

A venir prochainement : Diaspora, les Indiens d’outremer

Autres enseignements
Le premier abhyasi du Sri Lanka (1999) a été nommé précepteur par Chari le jour même du début de sa pratique, il a créé aussitôt le centre de Colombo et occupe aujourd’hui encore le rôle de country-in-charge. Chari nomme-t-il ses précepteurs à des fins spirituelles ou bien dans l’objectif de développer le nombre de ses adeptes ? Il est vrai que pour eux, tout ça c’est du pareil au même…
Chari avait bien manœuvré pour réduire les publications périodiques de la Mission par grandes zones continentales. Mais voilà, depuis novembre 2012, le Sri Lanka s’offre sa propre revue, comme l’Inde. L’Asie s’éclate : Echoes India, Echoes of South East and Far East, MENA, South Asia (Sri Lanka, Nepal, …). La centralisation obtenue de haute lutte par Chari semble terminée ! Retour d’une re-décentralisation ?
Un effet Patel ?

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