The Impact of an Abhyasi on Society, un texte d’AP Durai ?


The Impact of an Abhyasi on Society, un texte attribué à AP Durai, diffusé sur un website de partage dénommé Sribd.com par Amit Gothi le 11 octobre 2010. Ce presque parfait inconnu (abhyasi de Vijayawada, dans l’Andhra Pradesh), n’a pas diffusé d’autres textes. Il est (pour le moment) le seul à prétendre que ce document non daté a été écrit par AP Durai.

Qui est AP Durai ?
Officier retraité de l’IPS (Indian Police Service), il a été Directeur de l’Académie de la police nationale (NPA). C’est un des personnages incontournables de la SRCM de Chari : secrétaire ou secrétaire adjoint selon les périodes, il est surtout l’un des hommes à tout faire de Chari, notamment ses plus basses besognes, grâce aux nombreux contacts qu’il entretient dans les forces de l’ordre et de la justice. Son rôle a été déterminant dans l’occupation par la force d’ashrams détenus par des clans adverses.

AJOUT
Sur le blog de Don, voici les précisions suivantes :
AP Durai, directeur général de la police de l’état du Karnataka (DGP), avait écrit une lettre au bureau du Premier ministre HD Deve Gowda le 7 décembre 1996, au sujet des dépenses inutiles de l'Etat pour la protection des enfants de celui-ci. Il en a payé le prix professionnellement pour sa franchise : transféré à Delhi en tant que directeur général de la force de protection des chemins de fer (RPF) le 12 mars 1997, un peu plus d’un an avant sa retraite qu’il a prise le 1er mai 98.
Dont acte ! C’est donc un exemple des valeurs morales et éthiques de Durai. L’homme de main sait être honnête, franc et prendre des risques pour faire valoir ces valeurs…

Chari parle beaucoup des clés de la réussite de la spiritualité selon la méthode du Sahaj Marg, rarement des bénéfices individuels que les abhyasis peuvent en tirer, et jamais des bénéfices collectifs pour le monde et la société. AP Durai, s’il est bien l’auteur de ce texte, brise le silence dans un savant mélange où la confusion et les contradictions sont légions.

Une fois ces précautions prises, passons au texte proprement dit, mais en gardant bien à l’esprit qu’AP Durai à qui on l’attribue n’en est peut-être pas le véritable auteur.

Le nombre de mariages célébrés par Chari cité dans le texte milite en faveur d’une date d’écriture comprise entre 2007 et 2010, soit assez récemment. Si la publicité sur ce texte devait s’amplifier, on serait en droit de se poser des questions sur les prétentions d’AP Durai à la succession de Chari, notamment aujourd’hui où les rumeurs les plus folles courent sur la disparition prochaine de Chari.

Extraits choisis (traduction approximative personnelle) :
L’Impact d’un Abhyasi sur la Socié
Dans le Sahaj Marg, le Maître nous rend lentement conscients que nous ne sommes pas seulement des individus qui poursuivent une voie spirituelle pour notre bien personnel, mais que nous sommes également des membres de la famille humaine et que nos changements internes et externes vont influencer l'évolution de l'humanité et décider de son avenir. Les impressions subtiles que nous créons dans l'esprit des gens qui vivent autour de nous vont aussi influencer leur destin spirituel. Par conséquent, il est important que nous apportions des changements dans notre vie personnelle, familiale et professionnelle comme dans la vie publique pour les fonder sur des valeurs en harmonie avec les enseignements du Maître.(...) Les êtres humains en général attendent le jour où le monde changera – moment pour eux de rentrer dans le rang. Mais ce jour ne semble jamais arriver parce que, comme le Maître le souligne, le changement individuel doit prendre la première place, et pour que l'individu en prenne la peine, utilise sa volonté, il doit imiter le Maître et attendre que l'impact se fasse sentir sur la société.(...) Lorsque nous adoptons le Sahaj Marg comme mode de vie, avec ses maximes, le changement dans notre mode de vie est inévitable. Nous ne pouvons pas être ici avec le Maître et en même temps là dans la vie mondaine, la course au matérialisme et aux compromis – une course fondée avec d'autres. Nous ne devons pas déplorer que nos relations et amis se sont éloignés puisque nous n'avons plus leurs valeurs et ne répondons plus à leurs attentes. Maintenant, notre seule famille est la famille du Sahaj Marg et notre seul ami est le Maître. A travers Lui, nous continuons à aimer tout le monde, l'humanité tout entière, mais d’une manière spirituelle – sans attachement émotionnel et sans attentes.(...) Un abhyasi doit briller dans sa profession comme dans son lieu de travail par la qualité de son travail. La méditation, le souvenir constant et un esprit éclairé nous aident à mieux nous concentrer sur le travail et nous incitent à explorer les limites de notre travail et en font les moyens de notre évolution spirituelle. Nous sommes en mesure de faire plus avec moins d'effort et nous avons donc plus de temps disponible pour le service à la mission et pour la sadhana. Notre Maître dit qu'il était en mesure de terminer son travail de bureau en deux ou trois heures et il utilisait le reste de son temps au service de la Mission. Ses performances étaient pourtant si bonnes qu'il progressait simultanément dans sa carrière aussi.(…) Nous sommes conscients que le monde entier court après la réussite dans tous les domaines de l'activité humaine. Cette course folle a donné naissance à la concurrence, l'égoïsme, l'agressivité et le mépris de la décence et de la civilité dans les transactions et les relations humaines.(...) Notre Maître nous éloigne de la poursuite des objectifs de ce monde qui se font au détriment des valeurs morales et éthiques.(...) [Un abhyasi] doit avoir une foi inébranlable en son Maître et ses enseignements, il doit prendre position du côté des valeurs de l'amour, de la compassion, de la véracité, de l'intégrité et de l'honnêteté. Un tel abhyasi aura le courage d’avancer seul. Il montrera un autre chemin et sera un leader pour son groupe, que ce soit dans sa famille, son lieu de travail ou dans sa rue.(...) L'éthique et la morale dans les domaines privé et public sont les valeurs mises en exergue par le Maître – non seulement pour notre propre évolution, mais aussi par voie d’obligation pour apporter un changement universel dans notre société – en phase avec le plan Divin pour l'humanité. Les abhyasis doivent briller comme des hommes (et des femmes) de caractère et de force spirituelle et constituer des modèles pour leurs semblables.(...) Notre cœur doit s'ouvrir aux pauvres, aux exploités et aux opprimés. Cela devrait nous donner le courage de parler quand il y a une injustice envers une personne de notre organisation ou de notre lieu de travail.(...) Le Sahaj Marg recommande à tous les abhyasis la vie d'un grihastha. Nous faisons partie de la société et devons nous acquitter de nos responsabilités civiques.(...) Le Maître envisage une société qui est unie comme une famille transcendant les barrières mentales créées par nous (...). Il a célébré deux mille mariages au sein du Sahaj Marg – le début d’une révolution silencieuse (...) et ils formeront l'avant-garde de la nouvelle société. (...) Il est donc crucial que les abhyasis élèvent leurs enfants sur de solides valeurs morales, éthiques et spirituelles et leur permettent de se sentir proche du Maître.(...) Le Maître nous a enseigné la prière universelle, qui est un effort spirituel pour parvenir à la vraie foi, l'amour et la dévotion (à l'Ultime/au Maître) parmi tous les êtres humains en préparant leur cœur pour ce grand changement intérieur. Quand les abhyasis le feront sérieusement et régulièrement, le reste de l'humanité se tournera également vers la spiritualité. Mais ce processus interne doit être manifeste à l'extérieur ; il nous faut une masse critique d'êtres humains qui puissent témoigner qu’une bonne vie communautaire, une bonne gouvernance, de saines pratiques commerciales et politiques peuvent être atteintes au travers de valeurs spirituelles. C'est dans ce contexte que les abhyasis peuvent jouer un rôle dynamique et apporter des améliorations dans la qualité de vie de notre société. Le Maître attend que les abhyasis jouent ce rôle critique qui représente un grand défi pour nous – externaliser notre changement et devenir les agents de ce changement. Une fois, le Maître a défini la spiritualité ainsi : « La spiritualité est l'amour, sans crainte ni favoritisme ». Si nous pouvons mettre cela en pratique dans toutes nos pensées et nos actions, sans crainte ni favoritisme, nous verrons bientôt l'impact du Maître et de Son Marg (Sa Voie) sur la société et dans notre vie !

La société changera seulement quand les individus auront changé.
Le changement individuel – comprenez le travail sur soi, sur le caractère, grâce à la méditation selon le Sahaj Marg – est primordial. Quand il aura atteint une certaine masse critique, cela influera sur la société et le monde en général, mais pas avant.
Le travail sur soi apporte des bénéfices individuels considérables, si l’on en croit AP Durai, et cela dans tous les domaines de la vie. Mais ses exemples sont bizarrement tous liés à la vie professionnelle et à l’efficacité au travail. Le Sahaj Marg™ comme technique de développement et d’efficacité personnels, c’est vendeur… terriblement bankable !
Surtout quand l’exemple c’est Chari himself. Il réalisait sa journée de travail en à peine deux à trois heures, consacrait le reste de son temps à la Mission, et cela ne l’empêchait pas de progresser. Comprenez que grâce au SM vous pouvez bosser 2-3 heures, glander le reste du temps et grimper quand même dans la hiérarchie. Voilà donc un argumentaire efficace et séduisant...
Mais pour cela, il faut obéir au Maître et à l’Ultime (le Divin), tous deux admirablement confondus par Durai en une seule et unique entité. Il ne faut faire aucun compromis sur les valeurs spirituelles ! Durai l’homme de mains est bien placé pour en parler… Il ajoute ainsi que Chari n’a plus progressé (dans la hiérarchie) durant ses six dernières années de travail chez TTK pour éviter de renier ses valeurs de morale et d’éthique par des compromis. Les années en question, c’est la période 1979-1985, durant laquelle Chari devait être à peu près à temps plein à la SRCM et très souvent en voyage de par le monde…
Pour que le monde change, les abhyasis doivent donc obéir au Maître et accomplir sérieusement un travail sur leur propre caractère. Chari a commencé le travail en célébrant plus de 2000 mariages mixtes, où il a mélangé les couleurs, les castes, les ethnies, etc. pour préparer l’Homme de demain.
Mais pour que le monde change vraiment, Chari ne peut pas tout faire et c’est seulement grâce aux abhyasis que la société évoluera. En creux, on comprend que si la situation actuelle du monde, sous entendue désastreuse, ne change pas, les abhyasis ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes. Chari le tout puissant, confondu au Divin, n’est pas responsable. C’est de la faute des abhyasis, c’est de leur seule responsabilité ! parce qu’ils ne sont pas assez nombreux ou pas assez efficaces dans leur travail sur eux-mêmes…
Et l’on retrouve ici la "masse critique" évoquée par Babuji. Lorsque le nombre d’abhyasis du Sahaj Marg aura atteint un certain seuil (non défini), le monde basculera dans la spiritualité. Voilà quelle était la justification du prosélytisme selon Babuji, ce qu’elle est encore aujourd’hui si l’on en croit Durai, même si Chari n’en parle pas.

L’utilisation de ce concept de "masse critique" poussée à son extrême, comme le rappelle avec juste raison Léa, peut aller jusqu’aux dérives constatées dans la Méditation Transcendantale :
Léa a dit : « (…) Maharishi mahesh yogi, le grand sage illuminé gourou de la méditation transcendantale et des beatles, fondateur aussi du PLN dont frederic a parlé ici, a déjà fait ça. Il a développé le vol yoguique, un prémice de la lévitation appelé aussi programme de MT-Sidhi. Si la racine carrée de 1 % de la population mondiale (environ 8000 personnes) pratique collectivement le vol yoguique, une vague de paix surgira dans le monde entier, les conflits régionaux, le taux de criminalité et les morts violentes diminueront. Voilà à quoi ca mène la masse critique spirituelle (…) »

Extrait de PREVENSECTES :
Amsterdam, lundi 16 juin 1997. Réunis en marge du sommet de l’Union européenne, les dirigeants européens des différents Partis de la loi naturelle ont affirmé que le "vol yogique" et la méditation transcendantale pouvaient aider l’Union à trouver l’"équilibre". Ce vol yogique consiste à s’asseoir en position du lotus et à se propulser à l’aide d’un mouvement du bassin et des jambes. Cette pratique -que beaucoup auront découvert lors des tribunes électorales en France et en Belgique- est censée apporter cohérence et concorde dans le monde entier.
Jan Storms, responsable néerlandais du PLN a annoncé: "Nous proposons aux gouvernements de mettre en place chacun un groupe de 7.000 experts (note: on mentionne parfois la racine carrée d’un pour cent de la population mondiale) en méditation transcendantale et vol yogique dans leur pays". Il a ajouté: "Ces experts peuvent être formés parmi les fonctionnaires et également les militaires de ces pays". Selon lui, l’influence positive de ces groupes "équilibrera les tendances" au sein de l’Union européenne et "renforcera l’unité des nations dans un tout naturel et puissant".
Evoquant la situation aux Pays-Bas, Jan Storms explique qu’"une centaine de nos adeptes néerlandais se réunissent deux fois par jour dans un centre de vol yogique à Lelystad mais, vu leur nombre réduit, leur travail n’a qu’une portée locale". Il précisait cependant que ce type de méditation avait des effets positifs dès les premières semaines, notamment en entraînant une baisse de la criminalité.
Toujours selon les PLN, "l’union (note: de l’Europe) ne peut pas se réaliser par des moyens politiques" et la souveraineté des nations doit être préservée; ils estiment également que l’union économique et monétaire ne peut se faire qu’en "libérant les potentiels de créativité de la population et en créant la cohérence (....) dans la conscience collective". Ils pensent également que "le chômage n’est pas un problème économique mais un problème de stress, causé par le manque d’utilisation du potentiel humain".


Copie du texte intégral attribué à AP Durai sur Scribd.com :

The Impact of an Abhyasi on Society
In Sahaj Marg, Master slowly makes us aware that we are not only individuals pursuing a spiritual path for our own sake, but are also members of the human family and our inner and external changes are going to influence the evolution of mankind and determine its future. The subtle impressions we create on the minds of people living around us are going to influence their spiritual destiny, too. Therefore, it is important that we bring about change in our personal life, family life, professional or working life and public life and make them value based in tune with Master’s teachings.
Our Change comes first
Human beings generally wait for the day when the world would change‐ for them to fall in line. But that day never seems to arrive because, as Master stresses, individual change should take place first and for that the individual should take the trouble, use his will, emulate the Master and wait for the impact to be felt on society. As a proverb says, “The best way to change the universe is to start from one corner of it – that is you.” The responsibility that is thus inescapable and unavoidable and must be faced one day or the other is on the individual himself, whether he is an abhyasi or not. But an abhyasi is in a better position to do this because the Master cleans him from inside and all that he has to do is to manifest this outside, in his behaviour, conduct, character and value based life which will influence many other lives around him. Master calls this as external change for which the abhyasi has to make conscious efforts, in obedience to him, for the love of him‐ regardless of the consequences. When we adopt Sahaj Marg as a way of life along with its Maxims, change in our lifestyle is inevitable. We cannot be here with Master and also there in worldly life running the materialistic and compromise‐ based race with others. We need not lament that one’s relations and friends have moved away since we no longer subscribe to their values or fulfill their expectations. Now, our only family is the Sahaj Marg family and the only friend is the Master. Through Him, we continue to love everyone, the whole of humanity but in the spiritual way – without emotional attachment and expectations.
Work Ethic
When “My Master” written by our Master was published, an abhyasi working in Shahjahanpur ashram praised the book in the presence of Babuji Maharaj. Babuji said, “Whatever Parthasarathi does, he does perfectly.” Our Master says we should not be greedy about work, but attend to each piece of work with total attention. He points out that Lalaji Maharaj was an example of such perfection. Watching our Master doing any work, small or big, is a lesson in such concentration and perfection. An abhyasi must shine in his profession or work place by the quality of his work. Meditation, constant remembrance and an enlightened mind help us to focus better on the work and motivate us to explore the boundaries of our work and make it the means of our spiritual evolution. We are able to do more with less and less effort and so we have more time left for service to the mission and for sadhana. Our Master says he was able to finish his office work in two or three hours and use the rest of the time in the Mission’s service. Still, his performance was so good he advanced in his career also simultaneously. Master says that our work shall improve only when we mentally delink work from the wages or salary. Work itself is a gift from Him as we evolve by doing it in His remembrance. Wherever an abhyasi works with this consciousness, he will leave his impact on his colleagues and contribute to upgrading of the quality of work all round.
Success vs. Effectiveness
We are aware that the whole world is chasing success in every field of human endeavour. This mad chase has given birth to competition, selfishness, aggression and disregard of decency and civility in human transactions and relationships. On the contrary, Master emphasizes ‘effectiveness’ in all that we do – the beneficiaries are others who depend on our work and our ego satisfaction would no longer drive us leaving in its wake a trail of interpersonal tensions and bruised hearts. Only spirituality can help us in this paradigm shift and make our w o r k places a better place for human beings.
Character Ethic
Our Master steers us away from the pursuit of worldly goals at the cost of moral and ethical values. Our earnings should be through pious means and no short cuts can be employed. Master insists that we should exhibit exemplary character and silently testify to the values of Sahaj Marg. Our family, neighbours, friends and co‐ workers should be influenced by our character. An abhyasi cannot afford to take a distant or clinical view of what is going on around him and choose the line of least resistance. He must have firm faith in his Master and his teachings and take his position on the side of the values of love, compassion, truthfulness, integrity and honesty. Such an abhyasi would have the courage to walk alone. He will be a path breaker and a leader for his group, be it his family, work place or street. Our Master, during his business career was under heavy pressure to make compromises on ethics to avoid tax commitments. As a follower of his conscience, he did not cooperate and had to pay the price for it. In the last six years of his career, no increment or promotion was granted to him but, Master says, the employers could not dispense with his services, obviously because of his Master’s protection. But he points out that what he lost materially was compensated by his Master spiritually. Master assures us that an honest man has divine protection. He once narrated to some abhyasis how he and the late Br.Swaminathan (his colleague in TTK and a preceptor of the mission) waited in Howrah railway station for one and a half hours with valid tickets but could not get seats. A ticket inspector came to them and asked why they were standing there. Master told him that he neededs e a t s without paying a bribe for it. The inspector then put them on a train and found seats for them. The Divine cannot come to our rescue if we go on relaxing and compromising with the values that we speak of highly in our talks and writings. How will corruption end in our society? The abhyasis must set an example first. They should not only not give or take a bribe but also actively discourage such practices among their family members, colleagues and subordinates. We should clearly tell our superiors that our acquiescence with these practices is against our conscience as well as the rules of the organisation we work in. We have to refrain from action that creates a strong samskara for us. If we consider our spiritual life and peace of mind as our first concern, we should be able to disengage ourselves from such forces at work.
Ethics and morality in private and public domains are the values emphasized by Master – not only for our own evolution but also by way of our obligation to bring about universal change in our society – in tune with the Divine plan for humanity. Abhyasis are expected to shine as men (and women) of character and spiritual strength and be models for their fellowmen.
The quality of Courage and Responsibility for others
It is said that all that is required for evil to thrive is for good men to keep quiet. Master bemoans the fact that people in India believe that God will have to incarnate and put down evil and restore virtue. This, he says is a curse from which we suffer in our country. Goodness becomes useless if it stays dormant. It has to become dynamic and flow towards others manifesting love and compassion. Through our abhyasi and emulation of Master, we become sensitive to the needs of others. Our heart should open to the poor, the exploited and the oppressed. This should give us the courage to speak up when injustice is being done to someone in our organization or work place. “I am not my brother’s keeper” is the biblical saying typifying an average man’s attitude towards others in his community. So when someone is in trouble, we tend to keep away. Who wants to get into trouble? Such an attitude often results in gross injustice and cruelty being meted out to our fellow men and, finally,w e ourselves are bound to have the same experience. The following is a famous poem that has been in circulation since World War II. It refers to the conditions of fear and terror in which people lived and died in Nazi Germany under Hitler’s rule.
First they came for the Communists, and I didn’t speak up, because I wasn’t a Communist. Then they came for the Jews, and I didn’t speak up, because I wasn’t a Jew. Then they came for the Catholics, and I didn’t speak up, because I was a Protestant.Then they came for me, and by that time there was no one left to speak up for me. (Poem attributed to Rev. Martin Niemoller, 1945) Responsible Citizenship
Sahaj Marg recommends to all abhyasis the life of a grahastha. We are therefore part of society and have to discharge our civic responsibilities. As citizens of the planet earth, we have an obligation to preserve/ conserve/regenerate its resources in the interests of our descendants. Nature has given us so much and we should think of what we can do for it. The following questions arise in the context of an abhyasi’s role as a citizen in his society and his responsibility for his environment.
1. Do we take part in the political process and take the trouble of exercising our vote during elections? (Once I asked Master if ‘good’ people should join politics and he replied, “Good people are useless, we need wise people in politics”)
2. Do we evince interest in keeping our civic environment clean and healthy for our community? Do we engage with civic authorities and utilities to give us what the citizens are entitled to?
3. Do we take up public grievances with concerned authorities, institutions and branches of government?
4. Do we make constant efforts to overcome our natural shyness, fears and lack of experience that come in the way of playing the role in the community as described above?
5. Do we use the earth’s limited natural resources with a sense of responsibility for the future generations? Our Master is against the use‐ and‐ throw culture, wasting of energy, water and food and advises minimum consumption and maximum output. Have we implemented it in our daily life?
6. Do we plant trees or raise gardens and take measures not to pollute the earth and the atmosphere? Are we sure of leaving this world a better place than we found it?
Generally, there is a feeling among many of us that we can violate rules when nobody is watching. Master asks us to put this question to ourselves on these occasions – If everyone in the world starts doing it, what will be the result?
Universal Attitude
Master envisions a society that is unified as one family transcending mental barriers created by us on the basis of race, colour, nationality, religion or language. In India, language and caste have been strong divisive factors. Although we might have left our religion, we still have allegiance to language and caste. Master has been asking us to drop caste names and to marry abhyasi children across these divisions. Two thousand Sahaj Marg weddings have been performed by him so far – the beginning of a silent revolution. When I mentioned to Master that the marriages of my three children, had brought about a delightful mix of languages, cultures and religions in my family, Master responded, “It is an upgradation of the (human) race, you know!” No doubt, Master calls his work in this regard as foundational .The offspring of such marriages will have no prejudices based on man‐ made distinctions among human beings and they will form the vanguard of the new society in the offing.
Bringing up the next generation
It is, therefore, crucial that abhyasis bring up their children on sound moral, ethical and spiritual values and enable them to feel close to Master. A few years back, when I was with Master, he was watching the children of abhyasis and commented, “They are all mine. The parents are only their caretakers”. Master does not want parents to force their ambitions on their children or put them under stress to obtain certain percentage of marks or rank. He wants the future of these children to open up in a natural way not impeding their spiritual evolution. The role of mothers in the moulding of the character of their children needs no repetition. Along with food, they have to feed them with eternal values. The father, who looks after their education and acquisition of knowledge, should remember that mere academic qualifications and a good job are not enough. As the saying goes, “Filling up of a pail is not enough; someone has to light the fire beneath it.” The father, therefore, has to inspire his children with his character, self discipline and spiritual values remembering that they are unconsciously emulated by children and they cannot be transmitted through speech and exhortations.
Conclusion
Master has taught us the Universal Prayer, which is a spiritual effort to bring about true faith, love and devotion (to the Ultimate/Master) among all human beings by preparing their hearts for this grand inner change. When this is done seriously and regularly by abhyasis, the rest of humanity also will turn towards spirituality. But this inner process has to be manifested externally; we need a critical mass of human beings who can demonstrate that a good community life, good governance, sound business practices and political processes can be achieved through spiritual values. It is in this context, abhyasis can play a dynamic role and bring about improvement in the quality of life in our society. Master expects abhyasis to play this critical role and it presents a great challenge to us – to externalise our change and become agents of change. Master once defined spirituality thus: “Spirituality is love, without fear or favour”. If we can practice it in all our thoughts and actions, without fear or favour, we shall soon see the impact of Master and His Marg (Way) on society, in our life time!

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