La Jeunesse, un temps de promesses et d’efforts


L’UNIC instrumentalisée par la SRCM
Forte de son succès de l’an passé, la SRCM renouvelle ses tentatives de légitimation à l’aide du Centre d’information des Nations unies en Inde (UNIC). A l’occasion de l’année internationale de la Jeunesse, elle organise à nouveau un concours de dissertation autour de la formation du caractère au sein des écoles indiennes. Dans le même temps, elle s’efforce d’accroître la diffusion de son programme d’éducation fondée sur des valeurs dans les écoles (VBSE). Rappelez vous ce que disait cette abhyasi américaine en juin dernier :
“A few years ago when I first heard about the Mission’s observance of United Nations Days, I was confused. I admit it. I didn’t understand why we were doing them or what our involvement with the UN really meant. (…) In terms of benefits, these United Nations Days provide a fantastic way to reach out to our communities. Here in America our culture can tend to be suspicious of a spiritual organization that has a guru. However, the United Nations is generally considered a positive, upstanding global organization. When we reach out to our communities via our association with the United Nations, we may become a bit more legitimized in the eyes of a society that views the unfamiliar with apprehension. That’s a good thing in terms of opening people’s minds and hearts to the wonders of Sahaj Marg.”
La SRCM fait preuve d’un grand opportunisme en instrumentalisant certaines officines des Nations unies, uniquement à la recherche d’une certaine légitimation.

Objectif : exporter le VBSE en Europe
L’innovation de l’année réside dans l’ouverture du concours en dehors de l’Inde avec pour objectif de mieux exporter le VBSE en Europe et ailleurs. Cela fait déjà deux ans que les responsables du SMRTI tentent de reproduire ailleurs le succès obtenu par sa directrice indienne, Seetha Kunchithapadam. Le VBSE a maintenant pris deux directions selon l’âge du public visé : la formation du caractère pour les adultes, l’éducation fondée sur des valeurs pour les enfants. Dans cet esprit, un programme de formation a été mis au point par l’équipe pilotée par Elizabeth Denley pour les adultes, et force est de constater que les séminaires de formation se multiplient en Europe et dans les CREST indiens.

Le VBSE pour les enfants, et quoi donc pour les portables ?
L’éducation spirituelle basée sur des valeurs (VBSE) fut l’un des grands rêves de Chari. Les membres du SMRTI se sont employés à le réaliser.
Actuellement, l’Europe s’est emparée du sujet et elle est partout citée en exemple. Le thème des programmes allemand et danois, c’est "Animals are our friends" ou bien encore "What is silence ?". Leurs activités : visites de fermes, ballades en forêt, chasses au trésor, jeux d’eau ou de plage, etc.
Quels beaux exemples ! Quand on pense que ces actions doivent s’inspirer du modèle de la LMOIS…
L’objectif aujourd’hui poursuivi par Tilde a Trødni et Dominique Descartes est de proposer aux enfants des activités fondées sur les valeurs dans les ashrams, pendant les séances de méditation collective des adultes ou pendant les célébrations indiennes pour se faire la main, puis de les proposer aux écoles quand elles seront bien rodées.
Il s’agit seulement d’occuper les gamins pour permettre à leurs parents de se livrer tranquillement à leur activité spirituelle, si possible en silence ou à défaut suffisamment loin d’eux pour ne pas les déranger.

Dans les années 80, après la mort de Babuji, Chari avançait comme sur un boulevard en Occident. Rien ne s’opposait à sa progression ! Rien… sauf des gamins indisciplinés qui dérangeaient son emprise sur leurs parents. La turbulence des enfants troublait les séances de méditation collective. C’était insupportable…
Il s’est d’abord fâché tout rouge et a réclamé de la discipline. Ainsi, à Noël 1990 à Augerans, il a mis ses adeptes en pénitence. Puis le manager d’Augerans adressait aux enfants un courrier aux termes particulièrement maladroits pour les gronder et les appeler à plus de discipline :
« (…) Une bonne nouvelle pour nous tous ! Le Maître, notre Chariji revient bientôt (…) S'il nous a mis en pénitence à Noël, c'était pour nous obliger à réfléchir et à comprendre qu'on ne vient pas à l'ashram, à Augerans, comme on va en vacances (…) Vous viendrez donc à l'ASHRAM voir le MAITRE et participer à un SEMINAIRE SPIRITUEL.»

C’était le 21 mai 1991, il y a presque 20 ans. Et ça n’a pas fonctionné. Ses adeptes se sont avérés incapables de tenir leurs enfants. Ils étaient son pire cauchemar, le VBSE fut le plus grand de ses rêves.
Les valeurs doivent s’inspirer de son école indienne, la LMOIS, à savoir tradition et discipline. En un mot le silence, comme le dit si bien le thème danois. Où donc est la spiritualité là dedans ? Le VBSE est un VBE sans spiritualité. Il est vrai que la SRCM c’est Obéissance et service…

Chari ne supportait pas les enfants et cela ne s’est pas arrangé avec l’âge. Même si d’autres cauchemars sont venus remplacer les enfants dans ses priorités, ses adeptes tentent d’imposer partout son rêve de VBSE.
Aujourd’hui donc, on propose des activités aux enfants pour les canaliser. Les voilà donc obligés à réfléchir à ce qu’est le silence, tandis que leurs parents méditent entre les mains de leur gourou.
Le VBSE n’est pas près d’entrer dans les écoles européennes avec ça !
Ainsi, les enfants ne dérangent peut-être plus Chari. Mais aujourd’hui les téléphones portables font plus de dégâts que les enfants ! Que va donc proposer le SMRTI pour y faire face ?

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